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En raison du rôle éminent que Geoffroy d’Harcourt devait jouer dans le conflit opposant Edouard III à la couronne de France et des évènements dont il fut le théâtre, le château de Saint-Sauveur-Le-Vicomte demeure l’un des monuments du patrimoine français parmi les plus évocateurs de la guerre de Cent ans.
Après avoir servi de siège à la révolte menée par Geoffroy d’Harcourt, il devait en effet passer par héritage au roi anglais et, dès lors, servir de tête de pont stratégique aux opérations guerrières menées en Cotentin.
L’attaque conduite en 1375 par les troupes de Charles V contre cette forteresse réputée imprenable fut aussi le premier grand siège d’artillerie de notre histoire militaire.
Le donjon actuel, édifié dans la première moitié du XIV siècle, dominant la haute et la basse-cour et adoptant le plan rectangulaire des tours résidentielles de l’époque ducale, constitue un manifeste de l’attachement de Geoffroy d’Harcourt à l’héritage de « la duché » de Normandie.
De nombreuses tranches de travaux ont été réalisées ces dernières années visant à restaurer le donjon, la courtine nord et les remparts.
Le château a également reçu un prix en 2005 au palmarès du concours « Lumières » organisé par le SERCE (Syndicat des Entreprises de Génie Electrique) et PHILIPS ECLAIRAGE.
Eglise paroissiale de Saint-Sauveur-le-Vicomte
D’après d’anciens documents, il semble que l’église paroissiale de Saint-Sauveur-le-Vicomte, initialement située à l’intérieur de l’enceinte du château, ait été transférée à son emplacement actuel, sur le bord de la voie menant vers Portbail, au début du XIIe siècle. Son déplacement témoigne du développement du bourg, alors en pleine expansion, et des besoins nouveaux d’une population de plus en plus nombreuse.
Mises à part quelques pierres de réemploi, l’église actuelle ne conserve plus d’éléments architecturaux attribuables à l’époque de sa fondation. Une partie de l’édifice remonte encore à la fin du XIIIe siècle ou au début du XIVe siècle, mais l’ensemble a fait l’objet d’importants travaux de rhabillage et de modernisation au cours des siècles suivants.
Comme le reste du bourg et l’abbaye voisine, l’église de Saint-Sauveur-le-Vicomte a notamment beaucoup souffert des événements de la guerre de Cents Ans. Après le retour de la paix, dans la seconde moitié du XVe siècle, l’édifice a été très largement remanié en style gothique flamboyant. Les grandes arcades de la nef ont été reconstruites à la mode du jour, avec leurs moulures finement nervurées paraissant s’enfoncer dans l’épaisseur des grosses colonnes circulaires qui les soutiennent. Tandis que les bas-côtés ont été voûtés dès le XVe siècle, la nef centrale, initialement couverte en charpente, n’a reçu son voûtement sur croisées d’ogives que dans le courant du XVIIe siècle.
La nef est séparée du choeur par deux chapelles latérales formant transept. Celle du nord est éclairée par une grande baie flamboyante, venue se substituer à deux fenêtres plus anciennes dont la trace se devine encore dans les maçonneries extérieures. La petite baie percée dans le mur ouest de cette chapelle a en revanche été conservée dans son état du XIIIe siècle et garde intérieurement quelques vestiges résiduels d’un ancien décor peint.
La chapelle nord sert d’assise à la tour de clocher, elle aussi modifiée et augmentée dans le courant du XVe siècle puis au XIXe siècle.
La grande chapelle flanquant le choeur au nord, fondée en l’honneur des apôtres Pierre et Paul, fut édifiée par les Desmaires – une importante famille noble de Saint-Sauveur – entre 1609 et 1615. Par mariage la chapelle devint ensuite propriété de la famille d’Harcourt, avant d’être pillée à la Révolution, puis remaniée et restaurée au XIXe siècle. Bien que d’époque Louis XIII, son architecture s’inspire encore de la tradition gothique, dont elle reprend les arcs brisés, les contreforts et les larmiers.
La chapelle Saint-Sébastien, copie de la chapelle Desmaires, a été édifiée en 1876 sur le flanc sud du chour.
L’église de Saint-Sauveur comporte dans ses maçonneries de nombreuses dalles de pierres portant les épitaphes de paroissiens inhumés à l’intérieur de l’église. Elles datent pour la plupart du XVIe siècle. La plus ancienne, celle de Fleury Herault remonte à 1477.
Mais cette église se signale surtout par la richesse et l’abondance de son mobilier religieux et de sa statuaire. On signalera notamment, l’entrée de la nef, les fonts baptismaux en pierre, datés par inscription de 1572. Il s’agit d’un très bel exemple de mobilier liturgique de style Renaissance en calcaire d’Yvetot-Bocage. La cuve circulaire à godrons repose sur une base à décor de griffes et à mufles de lion. Son décor de frise d’acanthe, caractéristique de la Renaissance cotentinaise, se retrouve notamment au portail du Manoir Desmaires, sur la commune de Saint-Sauveur-le-Vicomte. Le couvercle de laiton date de 1895. Sur ces fonds fut notamment baptisée Catherine de Longpré (1632-1688), évangéliste du Canada, béatifiée sous le nom de Marie-Catherine de Saint-Augustin.
Au nombre des statues anciennes, se distingue en premier lieu un exceptionnel Christ aux Liens en pierre ayant conservé sa polychromie d’origine. Cette très belle représentation du thème de l’ « Ecce Homo » fut achetée en l’an 1522 à Rouen où elle avait été peinte et sculptée, par les moines de l’abbaye bénédictine, puis transportée par voie navale jusqu’à Saint-Sauveur-le-Vicomte, en empruntant le cours de la rivière Douve. Elle avoisine un saint Jacques en pierre calcaire, production locale datant du XVe siècle. Le saint pèlerin est identifiable à la coquille qui orne sa sacoche.
A noter encore, une jolie sainte Marguerite, en bois polychrome du XVIIe siècle, représentée dominant le dragon qui l’avait dévorée, et dont elle s’est délivrée en lui perçant le flanc à l’aide d’une croix. Dans la chapelle sud, un saint Sébastien en pierre, datant du XVIe siècle, est probablement contemporain de la fondation d’une confrérie créée en l’honneur de ce saint en 1529.
Le maître autel des XVIIe et XIXe siècles conserve la prédelle et le tabernacle d’un ancien retable, qui avait été installé en 1654. Il est encadré par les statues du saint patron de l’église, Saint Jean-Baptiste, et par celle du patron secondaire de la paroisse, saint Michel, deux oeuvres du milieu XVIIe siècle en bois polychrome. Dans la chapelle nord figurent un Saint Yves ainsi qu’une sainte Cécile, deux oeuvres en bois polychrome datant du début du XVIIe siècle. Elles évoquent par leur facture le maniérisme de l’école de Fontainebleau. Dans cette chapelle se trouve aussi la pierre tombale de Jacques Lefèvre du Quesnoy, qui fut évêque de Coutances et abbé de Saint-Sauveur-le-Vicomte, décédé le 9 septembre 1767.
Les vitraux ont été installés en 1958. Ils sont l’oeuvre du maître verrier Paul BONY notamment connu pour des travaux exécutés en collaboration avec Marc Chagall, Georges Braque ou Henri Matisse. Très actif après-guerre, Paul Bony a également travaillé pour l’église paroissiale de Rauville-la-Place. Les verrières de la nef représentent les symboles des différents sacrements de l’église catholique (baptême, communion, eucharistie.). Les vitraux des transepts illustrent le thème de la Crucifixion et celui de l’Immaculée Conception. Le choeur et des chapelles orientales sont ornés des figures de leurs saints patrons (saint Sébastien, Saint Jean-Baptiste, Saint Michel, Saint Pierre et Saint Paul).
Aux origines du village de Selsoif
Selon une ancienne légende, le nom de ce village isolé au coeur des marais, aurait pour origine une aventure arrivée à Dame Létiticie, châtelaine de Saint-Sauveur, qui, s’étant perdue dans la forêt lors d’une partie de chasse, croyait devoir y mourir de soif. Ayant invoqué la protection de la Vierge, elle vit jaillir une source où se désaltérer et fit alors le voeu de fonder en ce lieu un sanctuaire, que l’on nomma dès lors Selsoif.
Étymologiquement, le nom de Selsoif dériverait plutôt, selon certains auteurs, du latin « Cella suavis », c’est-à-dire une sorte de résidence monastique, ou plutôt un prieuré « suave », lieu agréable et sain. Selon une autre orientation, il semble en fait que la terminaison en « soif » anciennement orthographié « suef » soit dérivée du latin Sylva, la forêt, ce que viennent corroborer plusieurs textes médiévaux évoquant la forêt qui occupait jadis ce site.
A l’époque du duc Guillaume le Conquérant, les moines de l’abbaye de Saint-Sauveur avaient en effet reçu en don de Néel le Vicomte, seigneur du lieu, le droit de percevoir le revenu des forêts et des marais de Selsoif, ainsi que celui d’y mettre leurs troupeaux à pâturer. On leur donna aussi le droit d’y ramasser du bois sec pour leur chauffage, ainsi que du bois de construction, pour construire leurs habitations. Disparue aujourd’hui, l’ancienne forêt de Selsoif fut entièrement défrichée au cours du Moyen âge.
C’est également aux moines de l’abbaye voisine que le baron de Saint-Sauveur concéda au XIe siècle l’église Notre-Dame-de-Selsoif. Bien que situé à l’intérieur de la paroisse de Saint-Sauveur, cet édifice religieux était bien une véritable église, servant de lieu de culte, de baptême et d’inhumation, pour les habitants des environs.
L’édifice actuel, à plan en croix latine, conserve encore, à l’intérieur du choeur, de beaux éléments architecturaux d’époque romane. Comme l’indique une inscription, la chapelle sud fut en revanche construite en 1543 par le dénommé Gallopin, avocat du roi. La chapelle nord appartient sans doute à une date très voisine mais la nef a subi d’importantes modifications à une époque beaucoup plus récente. La construction du clocher, implanté en façade, ainsi que l’insertion de la sacristie ne datent que du XIXe siècle. Parmi les oeuvres visibles dans cette église, il convient de signaler les belles sculptures de la Vierge à l’enfant et de sainte Catherine, datant toutes deux du XIVe siècle, ainsi qu’une statue de saint Claude et un saint Sébastien en bois du XVIe siècle. La croix du cimetière, ornée des figures de la Vierge et du Christ crucifié, porte la date de 1761.
Comme une île au coeur des marais
La principale originalité de ce village – qui, outre les habitations regroupées autour de l’église est en fait composé de plusieurs hameaux et écarts – tient à sa situation quasi insulaire, au cour des vastes marais de la Douve et du Gorget qui l’enserrent de part et d’autre. En 1828, ne soulignait-on pas que Selsoif « forte seule de près de 600 âmes, très éloignée de l’église paroissiale et dont la communication est très difficile en hiver par les grandes quantités d’eau qui la traverse en tous les points » avait besoin d’une école particulière ?
Avec son église et son école, la population de Selsoif constituait bien une communauté distincte, consciente de son identité particulière. Elle possédait en outre, pour son propre usage, la jouissance collective de 120 hectares de landes et de marais, qui assuraient une part non négligeable de sa subsistance. En premier lieu, ces terrains offraient de vastes zones de pâture, permettant non seulement d’y nourrir – comme encore aujourd’hui – des troupeaux de vaches et de chevaux, mais aussi des moutons (liés par paires), des cochons (au groin percé d’un anneau), ou des oies (porteuse d’un carcan en bois de 33 cm) ! Les petites cueillettes, celle du rots pour couvrir les habitations, celle de la tourbe et des bouses servant au chauffage, ou encore celles du sable, des pierres et des herbes à litière, représentaient aussi des activités importantes. La pêche dans la rivière Douve alimentait les tables en poissons d’eau douce et la chasse aux oiseaux, parfois illicite, apportait un extra apprécié.
Beaucoup des maisons de Selsoif se signalent par leur architecture traditionnelle en « masse », dont les murs sont essentiellement formés de levées de terres mêlées de paille. Seules les rares habitations de quelques propriétaires aisés étaient ici bâtis en pierre. Partout supplanté par l’ardoise, la tuile ou la tôle, le chaume régnait jadis en maître sur ces édifices.
Le nom du village de Hautmesnil, (dérivé du bas latin « alto mesnillo », littéralement « la haute ferme ») tient manifestement son nom de sa position en léger surplomb, par opposition à la basse vallée inondable du Gorget qui s’ouvre vers le sud.
Terre de confins, sur la frontière du col du Cotentin, Hautmesnil est, comme Selsoif, un territoire bien distinct au sein de la commune de Saint-Sauveur-le-Vicomte.
Les origines de la chapelle de Hautmesnil demeurent méconnues. Sa dédicace à saint Georges, un saint militaire très apprécié de l’ancienne aristocratie féodale, pourrait se rattacher à la présence voisine d’une motte seigneuriale, aujourd’hui disparue, mais qui fut jadis signalée par les archéologues. La première mention de l’édifice remonte au début du XIVe siècle. A cette date – au dire même de l’évêque de Coutances – la chapelle servait aussi bien pour les baptêmes que pour la purification des jeunes mères, les mariages et les inhumations. Bien qu’elle ne bénéficiât pas du rang d’église paroissiale, l’édifice remplissait ainsi de nombreuses fonctions religieuses auprès des populations environnantes, rôle pleinement justifié en raison de l’éloignement du bourg de Saint-Sauveur-le-Vicomte.
Abandonné depuis de nombreuses années face à la solitude des marais, la chapelle de Hautmesnil offre aujourd’hui un aspect désolé et envoûtant, digne des plus belles pages de l’écrivain du Pays, Jules Barbey d’Aurevilly. Elle a été remplacée depuis le XIXe siècle par une nouvelle église, plus en retrait dans les terres, plus proche aussi de la route et des habitations.
Horaires d’ouverture du musée
- Pendant les vacances scolaires de Noël et d’hiver (toutes zones confondues) : mardi, mercredi, jeudi et dimanche de 14h00 à 18h00.
- Du 1er avril au 31 mai et du 1er au 31 octobre inclus : mardi, mercredi, jeudi et dimanche de 14h00 à 18h00.
- Du 1er juin au 30 septembre inclus : mardi, mercredi, jeudi et dimanche de 12h30 à 19h00.
- Tous les dimanches de l’année
Dernière vente de billets, 1 heure avant la fermeture du musée
Fermeture : lundi de Pâques et de Pentecôte, le 1er novembre, le 24, 25 et 31 décembre ainsi que le 1er janvier
Possibilité de visite en dehors des heures d’ouverture pour des groupes de plus de 10 personnes (téléphoner au 02.33.95.88.80).
Pour plus d’informations :
Tél. : 02.33.41.65.18
E-mail : museebarbey@sslv.fr
Voir le site internet du musée
Tarifs du musée
Libelle | Tarifs |
Entrée adulte | 5€ |
Entrée enfant | Gratuit jusqu’à 12ans |
Scolaires, étudiants | Gratuit |
Groupe (à partir de 10 personnes) | 3€ par personne |
Groupe scolaires, étudiants (à partir de 10 scolaires ou étudiants | Gratuit y compris pour les accompagnateurs, instituteurs, professeurs, directeurs |
Chauffeurs de bus | Gratuit |
Titulaires de la cart’@too | Gratuit |
Dispositif « Spot 50 » | Gratuit |
Pass découverte de la vallée de l’Ouve | 3€ par personne |
Pass Accueil Normandie | Gratuit |
Personnel du ministère de la culture, Membres de l’ICOM | Gratuit |
Un musée Aurevillien
Le musée a été fondé en 1925 suite à la volonté de Louise Read, secrétaire de Barbey dans les dix dernières années de sa vie à Paris.
Louise Read avait alors fait appel à monsieur Pierre Lemarinel, maire de Saint-Sauveur-Le-Vicomte afin d’ouvrir un musée pour y installer les affaires qu’elle avait précieusement conservées de Barbey d’Aurevilly dans son appartement privé à Paris, appartement que le propriétaire avait émis le souhait de reprendre.
Les pièces conservées par Louise Read ont donc été installées au château de Saint-Sauveur-Le-Vicomte. En 1944, ce premier musée a été malmené par les bombardements et malgré de grandes pertes il fût reconstitué dans une autre partie du château en 1956.
La municipalité de Saint-Sauveur, après avoir acquis la maison familiale rue Bottin Desylles, a inauguré en 1989 l’installation des collections Barbey au premier étage et la bibliothèque municipalE au rez-de-chaussée.
Depuis le musée n’avait pas subi d’évolution sinon un enrichissement considérable des collections grâce à la volonté municipal, à l’aide précieuse de la D.R.A.C. au travers du F.R.A.M. et de la société des amis de Barbey.
Aujourd’hui, la maison familiale revient à Barbey dans sa totalité.
La commune de Saint-Sauveur a été maître d’oeuvre pour la rénovation de l’étage tandis que le conseil général par l’intermédiaire des Archives Départementales a été maître d’oeuvre pour le rez-de-chaussée.
A l’occasion du bicentenaire, le conseil général a mobilisé des fonds importants dont la majeure partie pour l’aménagement de l’exposition permanente du rez-de-chaussée.
Renseignements, accueil de l’abbaye : 02 33 21 63 20
Fondée vers 1080 par Néél III en remplacement d’une communauté de chanoines réguliers, l’abbaye bénédictine de Saint-Sauveur-Le-Vicomte ne devait être consacrée qu’en 1165.
L’édifice actuel a conservé, en dépit des destructions consécutives à la guerre de Cent Ans et à la Révolution Française une partie importante de sa nef romane. Datable des environs de 1100, cette construction, d’une remarquable clarté structurelle, traduit l’influence du chantier de l’abbatiale de Lessay et, probablement, l’intervention d’une même équipe de bâtisseurs.
Téléphone: 02.33.21.50.44
Mail: closducotentin@ot-cotentin.fr
Site internet: http://www.encotentin.fr/incontournable/clos-du-cotentin-pays-dart-et-dhistoire
Le Vieux Château
50390 Saint-Sauveur-le-Vicomte
SERVICES
– accueil et renseignements (sites et lieux de visites, loisirs, hébergements, randonnées, manifestations…)
– connexion WIFI gratuite
NOS ANIMATIONS
Cette année encore, nous vous proposerons tout au long de l’année un programme riche et varié qui saura satisfaire petits et grands.
Nous organisons régulièrement des expositions, des balades commentées, des concerts dans les églises…
STATION VERTE
Le label Station Verte, créé en 1964, est placé depuis 45 ans au service du développement du tourisme de nature en France. Il est géré par la Fédération française des Stations Vertes, association (loi 1901), créée officiellement le 12 mai 1964 avec pour mission de rassembler des destinations touristiques nature, conviviales et authentiques au cœur des terroirs.
Saint-Sauveur-le-Vicomte est adhérente de ce réseau national qui rassemble aujourd’hui 549 destinations, situées dans 87 départements. Les Stations Vertes sont des destinations touristiques à taille humaine où l’on peut découvrir les patrimoines (naturel, culturel, historique) et les savoir-faire des terroirs.
Pour découvrir toutes les activités proposées par notre Station Verte dès les beaux jours, les touristes peuvent contacter l’Office de Tourisme par téléphone, mail.
LE PAYS D’ART ET D’HISTOIRE
DU CLOS DU COTENTIN EN QUELQUES MOTS.
Historique
La création du Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin résulte de l’élargissement du label de Ville d’art et d’histoire obtenu par la ville de Valognes en 1992. Le SIVU de Bricquebec, Saint-Sauveur-le-Vicomte et Valognes « Clos du Cotentin » a été créé en 1998. Le label « Pays d’art et d’histoire » a été obtenu en janvier 2001.
Le label des Villes et Pays d’art et d’histoire :
Le ministère de la Culture et de la Communication assure depuis 1985 la mise en oeuvre d’une politique d’animation et de valorisation du patrimoine en partenariat avec les collectivités territoriales qui se concrétise par l’attribution du label « Villes et Pays d’art et d’histoire ».
Cet engagement est fixé par une convention élaborée avec la direction du patrimoine, la direction régionale des affaires culturelles et les collectivités concernées. Cette convention implique un soutien financier et technique de la part du ministère. Elle comporte l’obligation, pour les collectivités, de recourir à un personnel qualifié et agréé.
Cette politique concerne plus de 130 villes et Pays d’art et d’histoire à travers la France. L’attribution du label repose sur l’existence d’atouts patrimoniaux mais surtout sur un engagement des élus en faveur du patrimoine et de sa valorisation auprès des populations locales et des visiteurs extérieurs.
Actions
1 – L’offre culturelle et la sensibilisation de la population locale par des actions portant sur la découverte du patrimoine :
Le Pays d’art et d’histoire propose, tout au long de l’année, des cycles de visites guidées et de conférences destinées à sensibiliser le public local aux richesses culturelles offertes par l’histoire et le patrimoine du territoire.
Il propose ainsi une offre culturelle et participe à la qualité de vie en milieu rural, en exploitant au mieux les ressources locales, qu’il s’agisse des églises, des édifices privés ou encore du petit patrimoine, des paysages, des savoirs faire.
2 – Des services éducatifs pour les jeunes publics :
L’effort de sensibilisation au patrimoine mené par le Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin repose également sur une politique d’offre très développée en direction des jeunes publics, que ce soit dans un cadre scolaire ou sur le temps des loisirs.
De nouveaux outils pédagogiques sont développés chaque année pour répondre toujours mieux aux attentes et aux exigences des jeunes publics (ateliers, livrets pédagogiques et maquettes).
3 – L’accueil des touristes et la promotion touristique du patrimoine local :
Le Pays d’art et d’histoire contribue à l’attrait touristique du territoire en développant des actions de valorisation du patrimoine destinées aux publics extérieurs, aussi bien par le biais de visites pour individuels en période estivale, de visites pour groupes, par la diffusion de brochures d’accueil et des actions promotionnelles.
4 – Des partenariats culturels en faveur du patrimoine :
Le Pays d’art et d’histoire travaille en étroite collaboration avec les acteurs culturels ou touristiques agissant sur le territoire, qu’il s’agisse des offices de tourisme, des services culturels des communes, des musées, ou encore des associations locales. Il a su aussi, au fil des quelques années écoulées, instaurer un dialogue et des échanges avec l’Université de Caen, les archives départementales de la Manche, les services de la Direction régionale des affaires culturelles, le Parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin…
5 – Un soutien aux élus et aux particuliers dans leurs démarches de conservation et de valorisation du patrimoine :
Par les compétences de son personnel qualifié et sa connaissance du terrain local, le Pays d’art et d’histoire est en mesure d’apporter un soutien actif aux collectivités et aux particuliers dans leurs démarches de conservation et de valorisation du patrimoine. L’animateur du patrimoine est notamment membre de la Commission régionale de protection des monuments et des sites, membre de la commission d’attribution des labels de la Fondation du patrimoine et travaille également en étroite relation avec l’architecte des bâtiments de France et la Conservation des Antiquités et Objets d’art de la Manche.
Coordonnées
Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin
21, rue du Grand Moulin
50 700 Valognes
Tél. : 02 33 95 01 26
Fax : O2 33 925 23 23
Contact : pah.clos.cotentin@wanadoo.fr
Pour en savoir plus, retrouver le site internet du Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin.
Bouger
A la base de loisirs, vous pourrez pratiquer diverses activités physiques: canoë-kayak, escalade, tir à l’arc, course d’orientation, VTT…
Pour toute information, contacter la base de loisirs au 02 33 41 79 06 ou visiter leur site internet.
Voir la page Facebook
Télécharger la plaquette d’information de la base de loisirs
Coordonnées :
La Base de Loisirs
Chemin de la Ferme
BP 100 – 50390 Saint-Sauveur-le-Vicomte
Téléphone : 02 33 41 79 06
Coordonnées :
Rue du complexe sportif
50390 Saint-Sauveur-le-Vicomte
Téléphone : 02 33 21 08 56
Tarifs et horaires d’ouverture de la piscine (brochure 2018)
ATTENTION: à compter du 8 juin 2018 et jusqu’au 8 juillet 2018 inclus, le bassin de natation sera fermé tous les vendredis soirs et tous les dimanches.
ACTIVITÉS DU BASSIN DE NATATION:
Jardin aquatique:
Activité pour les enfants de 6 mois à 14 ans.
En partenariat avec le foyer socio-culturel
Ecole de natation :
Cours pour débutants enfants et adultes
Cours de perfectionnement enfants
Aquagym :
Une séance d’aquagym douce
Trois séances d’aquagym assez toniques
Une séance d’aquagym fitness très tonique
(nécessité de savoir nager)
Avec ses 233 hectares de bois, Saint-Sauveur-Le-Vicomte abrite la forêt domaniale du département de la Manche.
Située à l’ouest de la commune, elle dépend de l’Office National des Forêts, qui s’attache à sa préservation et son entretien. Sillonnée par de nombreux ruisseaux, elle renferme quelques constructions – maison de forestier et puits – et évoqueimmanquablement la figure de Barbey d’Aurevilly, le « Connétable des Lettres ».
Au XV siècle, ce grand domaine comptait près de 2000 hectares. Successivement tenu dans la propriété du roi et engagée à divers propriétaires du XVI eu XVIII siècle, elle fut très largement défrichée à compter de 1832, suite à son aliénation à un exploitant de bois. La portion qui avait réchappé aux bûcherons fut achetée par l’état en 1966 (216 hectares) et 1968 (17 hectares).
Liens :
A Saint-Sauveur-Le-Vicomte, le réseau hydrographique local se développe abondamment dans des terrains peu perméables. Alimenté par un climat maritime humide (800 à 1000 millimètres d’eau par an), ce réseau est dominé par la rivière de l’Ouve.
La Douve
Pourquoi ce nom?
Phénomène d’agglutination pour linguistes, L’Ouve, la rivière d’Ouve est devenue la Douve.
Cette rivière a donné son nom à Saint-Sauveur sous la Révolution (Saint-Sauveur-sur-Douve).
La rivière est au début du siècle une appréciable source d’énergie où tourne le moulin Férey, dès 1920. Le cours de l’Ouve a d’ailleurs été dévié une première fois pour cela, au début du XXème siècle. La Limite commence au vieux pont qui a été enlevé dans les années 90. Ce moulin vendait de la farine, froment, sarrasin, qui permettait de se nourrir à bon marché. Les particuliers y venaient pendant la guerre et les boulangers s’y fournissaient également.
L’Ouve qui prend sa source dans le nord du département est aussi une rivière d’embarquement, au moins jusqu’en 1925.
Aujourd’hui la Douve à Saint-Sauveur-Le-Vicomte c’est le marais et les crues hivernales, c’est la pêche (l’une des rivières les plus poissonneuses de France) et c’est le canoë-kayak.
Pour en savoir plus sur les marais
Pour en savoir plus sur la société de pêche
Pour en savoir plus sur la base de loisirs
Saint-Sauveur-Le-Vicomte fait partie du Parc des marais du Cotentin et du Bessin depuis 1991.
Voir le site internet du Parc des marais du Cotentin et du Bessin
Ce marais comprend une partie ouverte au pacage collectif.
La mise au marais se fait au début du mois de mai. Particularité : le marquage des animaux se fait encore de façon traditionnelle.
Chaque année, le jour de la mise au marais, l’office du tourisme organise une randonnée découverte.
Se restaurer
Avenue Division Leclerc
Tel : 02 33 41 60 15
37 Rue Bottin Desylles
Tel : 02 33 41 62 37
Dormir
Aménagé dans un site verdoyant au pied du Vieux Château le camping est ouvert du 15 mai au 15 septembre : 57 emplacements, bornes électriques, accès facile aux caravanes.
Tous commerces à proximité.
Tarifs au 1er janvier 2017 :
2 roues | Camping-car | Automobile | |
---|---|---|---|
Emplacement | 3.80€ | 5.50€ | 4.50€ |
Libellé | Tarifs |
---|---|
Adulte (+ de 12 ans) | 3.00€ |
Groupe (10 personnes et +) | 1.80€ |
Branchement électrique | 2.50€ |
Long séjour (+ de 30 jours) | Moins de 20% sur le montant dû |
Animal | 1.50€ |
Jeton de lave-linge | 4.00€ |
Jeton de sèche-linge | 2.00€ |
Douche personne hors camping | 2.00€ |
Emplacement pour caravane pour toute la saison | 1000.00€ |
Réservations :
– Période d’ouverture du camping du 15 mai au 15 septembre
Tel: 02 33 41 72 04
– En dehors des heures d’ouverture de l’accueil du camping:
Tel: 02 33 41 79 06 (Base de Loisirs)
A proximité de la base de loisirs, les gîtes d’étape se situent à 3 minutes des commerces.
A 25 minutes de la cité de la mer et des plages du débarquement, vous pourrez également vous promener dans la forêt domaniale ou vous prélasser dans le bassin de natation situé à moins de 5 minutes.
Un gîte d’étape pour deux personnes comporte une salle avec coin cuisine, une salle de bain et une chambre.
Un autre gîte d’étape pour quatre personnes comporte une salle avec coin cuisine, une salle de bain et deux chambres. Ce gîte est accessible pour les personnes à mobilité réduite.
Pour toute réservation contacter la Base de Loisirs au 02.33.41.79.06.
L’aire de camping-cars ombragée dans le site du château de Saint-Sauveur-Le-Vicomte et centre bourg est gratuite et accessible toute l’année 24 heures sur 24.
Près de la mairie et de l’office du tourisme (situé dans le château), vous pourrez trouver facilement toutes informations nécessaires à votre séjour.